Monteuse de charpentes en acier

Margaret Horne est la première, et jusqu’à présent la seule femme monteuse de charpentes en acier en Nouvelle-Écosse. Elle est aussi la première femme à avoir obtenu un certificat portant le Sceau rouge dans sa spécialité.

« J’ai occupé un tas d’autres emplois comme décoratrice de gâteaux, serveuse et agente de télémarketing, mais je n’étais pas heureuse », déclare cette jeune femme du Cap-Breton, âgée de 29 ans. « Mais depuis mes débuts dans ce secteur de la construction en 1998, je n’ai jamais voulu retourner en arrière. J’adore ce métier. Il n’y a rien comme contempler un édifice que tu as monté. Le Casino d’Halifax et All Saints Cathedral Apartments... je les regarde et je peux dire que j’ai contribué à bâtir ça. »

En tant que monteuse de charpentes en acier qualifiée, Margaret travaille autant avec le béton manufacturé qu’avec l’acier de construction. Elle est au service de Stresscon Limited, une société dont le siège social est au Nouveau-Brunswick.

« Je n’ai aucun problème à travailler seulement avec des hommes et eux n’ont aucun problème avec moi. J’ai travaillé fort et j’ai fait mes preuves. Mon travail est difficile et exigeant physiquement, mais je suis bonne. J’aime ce travail et c’est pour ça que je le fais », déclare Margaret. Elle conseille d’ailleurs aux femmes qui veulent entrer dans la construction de le faire pour ce genre de raisons. « Vous devez aimer ça. Entrez dans ces métiers seulement si vous pensez que vous aller aimer votre travail. C’est très important. Ne le faites pas seulement pour être différentes des autres », ajoute-t-elle.

En tant que monteuse de charpentes en acier, Margaret a voyagé dans les provinces Maritimes et en Alberta. Selon son expérience, les voyages et les exigences d’une carrière en montage de charpentes en acier ne sont pas des obstacles à la vie familiale. « J’ai grandi là-dedans. Mon père est monteur. Il voyageait quand j’étais jeune. Mon frère est aussi monteur. Il faut aller là où il y a du travail. Ça fait partie du métier et ça n’a jamais été un problème pour nous », précise-t-elle.